L'aide-mémoire de Souviens-toi
des déportés et de la déportation
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Les déportés politiques, des prisons françaises aux camps de concentration
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Jean Capiévic 1923-2002
D'une famille d'exilés polonais, ajusteur-outilleur, il devient membre de la jeunesse communiste en 1937. Il entre dans la clandestinité en 1940 il participe à la constitution des groupes de l'Organisation spéciale sous le commandement du Colonnel Fabien. Chef de détachement FTP en 1942, il dirige en 1943 le combat des jeunes FTP-MOI de la Région Nord. La libération de Paris en 1944 et la liquidation de la "poche de Royan" en 1945.
Membre du Comité central du Parti communiste français, conseiller général de Bron (69), maire de Vaulx-en-Velin.
Titulaire de nombreuses médailles : la croix des engagés volontaires, chevalier du mérite national à titre militaire et médaillé de la Jeunesse et des Sports. (source L'Humanité 01/01/03)

Casanova Danielle 1909-1943 (photo)
Elle anime dans la clandestinité l'action des Jeunesses communistes et de l'Union des jeunes filles de France et participe à la formation des groupes de FTP. Elle est arrêtée le 15 février 1942 par la police française et livrée à la Gestapo. Elle est emprisonnée à la prison de "La Santé", au Fort de Romainville, puis la déportation à Auschwitz le 23 janvier 1943 où elle meurt du typhus le 9 mai 1943.
Danielle Casanova

Cellules spéciales
Situées dans la partie supérieure du camp central de Sachsenhausen, à l'extérieur du mur d'enceinte, ces cellules sont destinées à recevoir les déportés pouvant constituer une valeur d'échange. Ces otages sont des personnalités politiques étrangères comme Georges Mandel et Paul Reynaud anciens ministres français. (carte - Sonderlager)

Commandement
Les différents commandants du camp de Sachsenhausen furent :
- Koch : de 1936 à 1937 et qui occupera la même fonction à Buchenwald
- Baranowski : de 1938 à 1940 et qui occupera la même fonction à Auschwitz
- Loritz : de 1941 à 1942
- Kaindl : de 1943 à 1945

Compiègne - le camp de Royallieu -
Dans le département de l'Oise, situé à environ 80 km au nord de Paris. Compiègne et son camp militaire de Royallieu (67è Régiment d'Artillerie et 54è Régiment d'Infanterie) devenu camp de prisonniers de guerre français va servir à dater du 23 juin 1941 de dernier centre d'internement avant le départ pour les camps de concentration.
Le camp de Royallieu est la préfiguration des camps de concentration : visite médicale, immatriculation, détention dans des conditions d'hygiène difficiles, gardiens vociférants accompagnés de leurs chiens, exécutions, tortures...A l'arrivée dans les camps, la faim, le travail forcé, les S.S. et tout le raffinement de leur barbarie feront la différence.
- le 24 juillet 1941 : le camp compte plus de 1 200 internés.
- le 23 août 1941 : Hitler décrète que tous les internés deviennent des otages.
- le 27 mars 1942 : un convoi de 1 100 juifs quittent Compiègne pour Auschwitz.
- le 15 mai 1942 : arrivée de mon grand-oncle à Compiègne. Il y est immatriculé sous le n° 508.
- le 6 juillet 1942 : plus de 1 000 communistes et syndicalistes qui seront accompagnés d'une centaine de juifs et, de "droit commun" pour cacher le caractèrepolitique de cette déportation, quittent Compiègne pour Auschwitz.
- le 23 janvier 1943 : 1 600 hommes dont mon grand-oncle et 230 femmes prisonnières au Fort de Romainville (93) quittent Compiègne pour être déportés respectivement à Oranienburg - Sachsenhausen et Auschwitz. Trois cents Tziganes et des "droits commun" considérés comme des asociaux sont également du convoi.
- le 28 avril 1943 : plus 1 000 hommes quittent Compiègne pour être déportés à Oranienburg-Sachsenhausen.
- le 8 mai 1943 : un convoi de 1 000 hommes part pour Oranienburg-Sachsenhausen.

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